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Accueil particuliers / Étranger / Installation en France d’une famille étrangère / Regroupement familial

Regroupement familial

Un étranger qui a un titre de séjour en France peut être rejoint par son époux et ses enfants. C’est ce qu’on appelle la procédure de «regroupement familial» . L’étranger qui se trouve en France et sa famille le rejoignant doivent remplir certaines conditions.

Un simulateur permet de déterminer le droit au regroupement familial.

Cas général

De quoi s’agit-il ?

La procédure de regroupement familial permet à un étranger de demander à être rejoint en France par son époux(se) et ses enfants.

Quelles sont les conditions à remplir par l’étranger en France ?

Séjour régulier

L’étranger, à l’origine de la demande de regroupement, doit résider depuis au moins 18 mois en France avec un des titres suivants :

Le regroupement familial ne peut pas être obtenu par un étranger polygame pour un autre époux, s’il réside déjà en France avec un 1 er époux. Le titre de séjour de l’étranger polygame lui est retiré s’il a fait venir plus d’un époux en France ou des enfants autres que ceux du 1 er époux ou d’un autre époux décédé ou déchu de ses droits.

Conditions de ressources

Cas général

L’étranger doit justifier de ressources stables et suffisantes pour assurer l’accueil de sa famille dans de bonnes conditions.

Ces ressources doivent atteindre un certain montant net, qui varie en fonction de la taille de la famille :

Table 1. Ressources à justifier par le demandeur

Taille de la famille

Ressources mensuelles minimum

2 ou 3 personnes

Moyenne du salaire minimum de croissance (Smic) net mensuel, soit en moyenne 1 269 € , sur les 12 derniers mois précédant la demande

4 ou 5 personnes

En moyenne 1 377 € sur les 12 derniers mois précédant la demande

6 personnes ou plus

En moyenne 1 502,25 € sur les 12 derniers mois précédant la demande

Les ressources du demandeur peuvent provenir de revenus issus d’un travail salarié ou non salarié, tirés de la gestion d’un patrimoine, de pensions de retraite, etc.

Les ressources de l’époux sont également prises en compte, pour autant qu’il dispose de revenus qui continueront à lui être versés lorsqu’il quittera son pays.

Les ressources du couple suivantes sont exclues :

  • Prestations familiales

  • Revenu de solidarité active ( RSA )

  • Allocation de solidarité aux personnes âgées ( Aspa )

  • Allocation temporaire d’attente (Ata)

  • Allocation de solidarité spécifique ( ASS )

  • Allocation équivalent retraite ( AER )

Handicap-invalidité

Aucune condition de ressources n’est exigée si le demandeur bénéficie de l’allocation aux adultes handicapés ( AAH ) ou de l’allocation supplémentaire d’invalidité (Asi).

Personne âgée

Aucune base de ressources n’est exigée sous quatre conditions. Le demandeur doit être âgé de plus de 65 ans et résider en France depuis au moins 25 ans. Il doit être marié depuis au moins 10 ans et la demande de regroupement familial ne concerne que l’époux(se).

Conditions de logement

Le demandeur doit disposer (ou justifier qu’il disposera à la date d’arrivée de sa famille) d’un logement considéré comme normal pour une famille comparable vivant dans la même région géographique.

Le logement doit satisfaire à certaines conditions de salubrité et d’équipement .

Il doit aussi présenter une superficie habitable minimum suivant la zone géographique où il est situé (A bis, A, B1, B2, ou C définies par arrêté).

Quelles sont les conditions à remplir par la famille arrivante ?

**La famille doit résider à l'étranger** . Toutefois, la famille déjà présente en France peut exceptionnellement bénéficier link:/Particuliers/F11167[d'un regroupement sur place] .

L’époux(se) ou les enfants peuvent être exclus du regroupement familial si leur présence en France constitue une menace pour l’ordre public.

La procédure de regroupement familial concerne collectivement :

  • L’époux(se) majeur(e) (18 ans au moins) d’un étranger résidant en France

  • Les enfants mineurs (moins de 18 ans)

Les enfants peuvent être :

  • Issus du couple, à condition d’avoir une filiation légalement établie ou d’être adoptés en vertu d’une décision judiciaire

  • Issus d’une précédente union du demandeur ou de son époux :

  • si l’autre parent est décédé ou déchu de ses droits parentaux

  • ou si l’autorité parentale est exercée par l’un ou l’autre des parents en vertu d’une décision d’une juridiction étrangère

Une demande de regroupement familial partiel peut être exceptionnellement autorisée dans l’intérêt des enfants.

La procédure de regroupement familial ne s’applique pas aux ascendants de l’étranger. Ils peuvent éventuellement venir vivre en France sous le statut de visiteur s’ils disposent de ressources suffisantes.L

L’âge de l’époux(se) et des enfants est apprécié à la date du dépôt de la demande de regroupement.

Quelles sont les démarches à suivre ?

Le demandeur doit compléter le formulaire cerfa n°11436.

Le demandeur doit envoyer son dossier (formulaire rempli et pièces jointes) par courrier (envoi en recommandé avec accusé de réception conseillé) à la direction territoriale de l' Ofii compétente.

Attention

le demandeur doit joindre à sa demande la copie des justificatifs correspondants à sa situation.

Les documents à joindre sont les suivants.

1- Titre de séjour

  • Photocopie du titre de séjour du demandeur (recto/verso) en cours de validité :

  • Carte de résident

  • Carte de résident portant la mention «"résident de longue durée - UE"» délivrée en France

  • Carte de séjour pluriannuelle

  • Carte de séjour temporaire d’une durée supérieure ou égale à 1 an

  • Certificat de résidence d'1 an ou de 10 ans

  • Attestation de demande de renouvellement de titre de séjour

  • Si vous demandez le regroupement familial au profit de votre époux(se) qui réside en France : titre de séjour de votre époux(se)

  • Si vous demandez le regroupement familial au profit de votre époux(se) résidant dans un État distinct de son pays d’origine : titre de séjour de votre époux(se) délivré par le pays de résidence

2- Documents d’état civil

Ils doivent être accompagnés de leur traduction en langue française établie par un traducteur agréé ou certifiée conforme par une autorité consulaire ou diplomatique française :

  • Copie intégrale de l’acte de mariage avec mentions marginales (avec jugement supplétif si mentionné dans l’acte)

  • Copie intégrale de votre acte de naissance avec mentions marginales (+ jugement supplétif si mentionné dans l’acte)

  • Copie intégrale de l’acte de naissance de votre époux(se) bénéficiaire avec mentions marginales (+ jugement supplétif si mentionné dans l’acte)

  • Copie intégrale de l’acte de naissance de chacun de vos enfants et/ou de votre époux(se) avec mentions marginales. Cela concerne aussi vos enfants résidant déjà dans le logement en France (+ jugement supplétif si mentionné dans l’acte).

Si vous êtes ressortissant d’un pays dont la législation autorise la polygamie :

  • Jugement(s) de divorce vous concernant et/ou de votre époux(se) (jugement irrévocable ou définitif si divorce à l’étranger)

  • Déclaration sur l’honneur certifiant que le regroupement familial ne créera pas une situation de polygamie sur le territoire français

Si le regroupement familial est demandé au profit d’un ou plusieurs enfants, selon votre situation :

  • Jugement(s) de divorce vous concernant et/ou de votre époux(se) (jugement irrévocable ou définitif si divorce à l’étranger)

  • Jugement attribuant l’autorité parentale (sauf si le jugement de divorce le précise)

  • Jugement attribuant le droit de garde des enfants (sauf si le jugement de divorce le précise)

  • Lettre de l’autre parent autorisant la venue de l’enfant en France (dont la signature est authentifiée dans les formes prévues par la législation du pays de résidence ou par le consulat de France compétent)

  • Jugement d’adoption

  • Kafala judiciaire algérienne

  • Acte de décès de votre époux(se), de votre 1 er(ère) époux(se) ou de l’autre parent

  • Décision judiciaire prononçant le retrait de l’autorité parentale de l’autre parent

  • Déclaration d’abandon de l’enfant par l’autre parent, de disparition ou d’absence de l’autre parent auprès du tribunal

  • Livret de famille

  • Attestation de votre époux(se) autorisant la résidence de l’enfant bénéficiaire au domicile

  • Document de circulation pour étranger mineur (DCEM) et/ou certificat de scolarité des enfants présents en France

3- Lettre d’explication du regroupement familial

Si le regroupement familial n’est pas demandé pour l’ensemble de la famille, vous devez justifier votre demande au regard de l’intérêt du ou des enfants.

4- Justificatifs de ressources (à présenter pour les 12 derniers mois)

Vous êtes salarié

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Contrat de travail ou attestation de travail de l’employeur de moins de 3 mois signée et portant le cachet de l’entreprise (pour les missions d’intérim, fournir uniquement l’attestation de travail de l’employeur)

  • Certificat de travail (si plusieurs employeurs, produire les certificats de chacun d’eux)

  • Bulletins de salaire (pour les missions d’intérim, fournir uniquement l’attestation de travail de l’employeur)

  • Si vous êtes salarié du BTP  : justificatifs de versement des congés payés par la Caisse des congés payés du BTP,

  • Justificatifs de versement des indemnités journalières de la sécurité sociale lors d’un arrêt de maladie, congé maternité, congé parental ou d’un accident de travail

Vous êtes commerçant

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Extrait de moins de 3 mois d’inscription au registre du commerce et des sociétés (RCS)

  • Dernier bilan d’activité comptable et compte de résultat de l’exercice ou attestation de revenus établie par le service des impôts

Vous êtes artisan

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Extrait de moins de 3 mois d’inscription au répertoire des métiers

  • Dernier bilan d’activité comptable et compte de résultat de l’exercice ou attestation de revenus établie par le service des impôts

Vous exercez une profession libérale

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Extrait de moins de 3 mois d’inscription au répertoire Sirene

  • Dernier bilan d’activité comptable et compte de résultat de l’exercice ou attestation de revenus établie par le service des impôts

Vous êtes auto-entrepreneur

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Déclaration de création de votre activité au centre de formalités des entreprises (CFE)

  • Livre des recettes, registre des achats et attestation de revenus établie par le service des impôts

Vous êtes demandeur d’emploi

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Relevé de situation récapitulant les droits et le versement d’indemnités par Pôle Emploi

Vous êtes retraité ou personne invalide

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Décision d’attribution d’une pension de vieillesse ou d’invalidité établie par l’organisme payeur ainsi que les retraites complémentaires

  • Avis de versement par l’organisme payeur ou attestation de paiement (précisant l’intitulé de chacune des pensions)

Vous touchez l’allocation adulte handicapé (AAH) ou l’allocation supplémentaire d’invalidité (Asi)

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Décision d’attribution de l’allocation

  • Dernière attestation de paiement de l’organisme payeur

Autres situations

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Attestation bancaire et relevés de compte justifiant de l’origine des revenus et de leur périodicité

  • Pension alimentaire versée ou perçue en vertu d’une décision de justice

  • Si vous vivez en couple : justificatifs de ressources de votre époux(se), partenaire de Pacs ou concubin(e)

Justificatifs de logement

Si vous êtes locataire

  • Justificatif de domicile de moins de 3 mois (dernière facture d’électricité, de gaz, d’eau ou de téléphone fixe) ou attestation d’assurance habitation (si entrée récente dans le logement)

  • Bail

  • Dernière quittance de loyer

Si vous êtes sous-locataire

  • Justificatif de domicile de moins de 3 mois (dernière facture d’électricité, de gaz, d’eau ou de téléphone fixe) ou attestation d’assurance habitation (si entrée récente dans le logement)

  • Engagement de sous-location

  • Justification que cette sous-location est autorisée par un bail pour vous et votre famille

Si vous êtes propriétaire

  • Justificatif de domicile de moins de 3 mois (dernière facture d’électricité, de gaz, téléphone fixe, eau) ou attestation d’assurance habitation (si entrée récente dans le logement)

  • Acte de propriété ou attestation notariale

Si vous êtes hébergé à titre gratuit

  • Justificatif de domicile de moins de 3 mois (dernière facture d’électricité, de gaz, d’eau ou de téléphone fixe) ou attestation d’assurance habitation (si entrée récente dans le logement)

  • Titre de propriété au nom de l’hébergeant

  • Justificatif du lien familial avec l’hébergeant

  • Attestation de domicile établie par l’hébergeant vous accordant l’hébergement, à vous et à votre famille à venir, et précisant la durée de l’hébergement autorisé

  • Si le logement est mis à disposition par l’entreprise : attestation de l’employeur, accordant l’hébergement à vous et à votre famille à venir, et précisant la durée de l’hébergement autorisé

  • Justificatif d’identité de l’hébergeant (copie en recto/verso du titre de séjour en cours de validité ou carte nationale d’identité française)

Autres cas

  • Justificatif de domicile de moins de 3 mois (dernière facture d’électricité, de gaz, d’eau ou de téléphone fixe) ou attestation d’assurance habitation (si entrée récente dans le logement)

  • Promesse de location d’un logement

  • Justificatif d’acquisition future d’un logement

Quels est les délai de traitement d’une demande ?

Vérification du dossier

L' Ofii vérifie le dossier.

Si le dossier est complet, le demandeur reçoit par courrier une attestation de dépôt précisant la date de dépôt. Le préfet du département du domicile en est informé par l’Ofii.

Si le dossier est incomplet, il est retourné au demandeur par l’Ofii pour le compléter.

Instruction de la demande

L’Ofii confie, dans un 1 er temps, l’instruction du dossier au maire de la commune du domicile du demandeur (ou au maire de la commune où l’étranger envisage de s’établir).

Le maire vérifie si les conditions de ressources et de logement sont remplies. Des agents spécialement habilités peuvent visiter le logement pour vérifier qu’il répond aux conditions minimales de confort et d’habitabilité.

Lorsque le demandeur ne dispose pas encore du logement au moment de la demande, la vérification est effectuée au vu des informations fournies dans le formulaire cerfa n°11437 :

Concerne l’étranger non européen qui souhaite faire venir sa famille par regroupement familial en France et qui ne dispose pas encore du logement prévu pour son hébergement. Les conditions de logement sont évaluées d’après les renseignements fournis dans cette attestation.

L’étranger et le propriétaire ou vendeur du logement doivent y indiquer les informations suivantes :

  • Date de disponibilité

  • Superficie

  • Ensemble des caractéristiques du logement

Si les conditions sont remplies, le regroupement familial peut être autorisé.

Le maire peut aussi vérifier, à la demande du préfet, que l’étranger respecte bien les principes essentiels de la vie familiale en France.

Le maire doit donner son avis sur l’ensemble de ces conditions, dans les 2 mois suivant la réception du dossier ou la demande du préfet. En l’absence de réponse dans ce délai, l’avis du maire est favorable.

Le maire transmet ensuite le dossier avec son avis motivé sur les conditions de ressources et de logement à la délégation concernée de l’Ofii. Celle-ci complète, si besoin, l’instruction et adresse le dossier au préfet pour décision.

Décision du préfet

C’est le préfet du département de résidence du demandeur (à Paris, le préfet de police) qui accepte ou refuse la demande de regroupement familial.

Sa décision doit être notifiée au demandeur dans un délai de 6 mois à compter du dépôt du dossier complet à l’Ofii. En cas de refus, la décision doit être motivée.

Si le préfet n’a pas répondu dans un délai de 6 mois, la demande est refusée (refus implicite).

L’étranger peut contester la décision en formant un recours administratif devant le préfet et/ou le ministre de l’intérieur.

Il peut aussi déposer, dans certains délais, un recours contentieux devant le tribunal administratif territorialement compétent.

Quelles sont les conditions d’entrée et de séjour en France de la famille ?

Demande de visa

Dès que la famille à l’étranger a reçu l’attestation de dépôt de l’Ofii et les pièces d’état civil que vous avez envoyées, chaque membre de la famille doit faire une demande de visa de long séjour valant titre de séjour (VLS-TS) .

Attention

la famille doit entrer en France dans les 3 mois suivant la délivrance des visas. Les frais de voyage sont à la charge de la famille.

Visite médicale

Maroc-Tunisie

La famille est convoquée pour passer une visite médicale à la représentation de l’Ofii dans le pays.

Le certificat médical remis par l’Ofii à la fin de la visite est indispensable pour pouvoir obtenir un titre de séjour.

Cameroun, Mali, Sénégal

La famille passe une visite médicale une fois arrivée en France.

Le certificat médical remis par l’Ofii à la fin de la visite est indispensable pour pouvoir obtenir un titre de séjour.

Turquie

La famille est convoquée pour passer une visite médicale à la représentation de l’Ofii dans le pays.

Le certificat médical remis par l’Ofii à la fin de la visite est indispensable pour pouvoir obtenir un titre de séjour.

Arménie

La famille passe une visite médicale une fois arrivée en France.

Le certificat médical remis par l’Ofii à la fin de la visite est indispensable pour pouvoir obtenir un titre de séjour.

Autre pays

La famille passe une visite médicale une fois arrivée en France.

Le certificat médical remis par l’Ofii à la fin de la visite est indispensable pour pouvoir obtenir un titre de séjour.

Titre de séjour

Maroc-Tunisie

Dans la famille marocaine et tunisienne ( pays ayant signé une convention relative à la circulation et au séjour ), l’époux(se) reçoit un visa de long séjour valant titre de séjour (VLS-TS) . Ce visa lui permet d’entrer en France sans avoir à demander un titre de séjour en préfecture la 1 re année de séjour. Les enfants mineurs entrent avec un visa mention «regroupement familial» .

Les membres de la famille peuvent obtenir le même titre de séjour que le demandeur du regroupement familial :

  • Si le demandeur a une carte de séjour temporaire valable 1 an, l’époux(se) et les enfants devenus majeurs (ou à partir de 16 ans s’ils souhaitent travailler) doivent demander une carte de séjour temporaire vie privée et familiale (valable 1 an et renouvelable).

  • Si le demandeur a une carte de résident valable 10 ans, l’époux(se) et les enfants devenus majeurs (ou à partir de 16 ans s’ils souhaitent travailler) doivent demander une carte de résident (valable 10 ans et renouvelable).

Autre pays

L’époux(se) reçoit un visa de long séjour valant titre de séjour (VLS-TS) pour entrer et séjourner en France sans avoir à demander un titre de séjour en préfecture la 1 re année.

Après 1 an de séjour, l’époux(se) doit demander une carte de séjour temporaire vie privée et familiale (valable 1 an).

Les enfants mineurs entrent avec un visa mention «regroupement familial» . Ils n’ont pas besoin de titre de séjour. Une fois devenus majeurs (ou à partir de 16 ans s’ils souhaitent travailler), ils doivent demander une carte de séjour temporaire vie privée et familiale (valable 1 an).

Intégration de la famille

L’époux(se) et les enfants de plus de 16 ans bénéficiaires du regroupement familial doivent signer un contrat d’intégration républicaine .

Pour une famille algérienne

De quoi s’agit-il ?

La procédure de regroupement familial permet au demandeur d’être rejoint en France par son époux(se) et ses enfants.

Quelles sont les conditions à remplir par le demandeur ?

L’étranger à l’origine de la demande doit avoir un certificat de résidence d’une durée de validité d’au moins 1 an, et être présent en France depuis au moins 1 an.

Si vous avez un certificat de résidence d'1 an mention " scientifique ", votre famille peut vous rejoindre sans passer par la procédure de regroupement familial . La condition est que son entrée sur le territoire français ait été régulière.

Séjour régulier

La procédure de regroupement familial concerne collectivement :

  • l’époux(se) majeur(e) (18 ans au moins) d’un(e) Algérien(ne) résidant en France,

  • et les enfants mineurs (moins de 18 ans).

Les enfants peuvent être

  • issus du couple, à condition d’avoir une filiation légalement établie ou d’être adoptés en vertu d’une décision judiciaire,

  • ou issus d’une précédente union du demandeur ou de son époux :

  • si l’autre parent est décédé ou déchu de ses droits parentaux,

  • ou si l’autorité parentale est exercée en vertu d’une décision d’une juridiction étrangère.

Un enfant recueilli par kafala judiciaire en Algérie peut bénéficier du regroupement familial en considération de l’intérêt supérieur de l’enfant.

L’âge de l’époux(se) et des enfants est étudié à la date du dépôt de la demande de regroupement.

Une demande de regroupement familial partiel peut être exceptionnellement autorisée dans l’intérêt des enfants.

La procédure de regroupement familial ne s’applique pas aux ascendants . Ils peuvent éventuellement venir vivre en France sous le statut de visiteur s’ils sont à charge et disposent de ressources suffisantes.

Le regroupement familial ne peut pas être obtenu par un étranger polygame pour un autre époux, s’il réside déjà en France avec un 1 er époux. Le titre de séjour de l’étranger polygame lui est retiré s’il a fait venir plus d’un époux en France ou des enfants autres que ceux du 1 er époux ou d’un autre époux décédé ou déchu de ses droits.

Conditions de ressources

L’étranger doit justifier de ressources stables et suffisantes égales ou supérieures au Smic .

Les ressources du demandeur peuvent provenir de revenus issus d’un travail salarié ou non salarié, tirés de la gestion d’un patrimoine, de pensions de retraite, etc.

Les ressources de l’époux sont également prises en compte, pour autant qu’il dispose de revenus qui continueront à lui être versés lorsqu’il quittera son pays.

Les prestations familiales sont exclues des ressources du couple.

Conditions de logement

Le demandeur doit disposer (ou justifier qu’il disposera à la date d’arrivée de sa famille en France) d’un logement considéré comme normal pour une famille comparable vivant dans la même région géographique.

Le logement doit satisfaire à certaines conditions de salubrité et d’équipement .

Il doit aussi présenter une superficie habitable minimum suivant la zone géographique où il est situé (A bis, A, B1, B2, ou C).

Quelles sont les conditions à remplir par la famille arrivante ?

**La famille doit résider à l'étranger** . Toutefois, la famille déjà présente en France peut exceptionnellement bénéficier link:/Particuliers/F11167[d'un regroupement sur place] .

L’époux(se) ou les enfants peuvent être exclus du regroupement familial si leur présence en France constitue une menace pour l’ordre public.

La procédure de regroupement familial concerne collectivement :

  • L’époux(se) majeur(e) (18 ans au moins) d’un étranger résidant en France

  • Les enfants mineurs (moins de 18 ans)

Les enfants peuvent être :

  • Issus du couple, à condition d’avoir une filiation légalement établie ou d’être adoptés en vertu d’une décision judiciaire

  • Issus d’une précédente union du demandeur ou de son époux :

  • Si l’autre parent est décédé ou déchu de ses droits parentaux

  • Si l’autorité parentale est exercée par l’un ou l’autre des parents en vertu d’une décision d’une juridiction étrangère

Une demande de regroupement familial partiel peut être exceptionnellement autorisée dans l’intérêt des enfants.

La procédure de regroupement familial ne s’applique pas aux ascendants de l’étranger. Ils peuvent éventuellement venir vivre en France sous le statut de visiteur et disposent de ressources suffisantes.

L’âge de l’époux(se) et des enfants est étudié à la date du dépôt de la demande de regroupement.

Quelles sont les démarches à suivre ?

Le demandeur doit compléter le formulaire cerfa n°11436.

Le demandeur doit envoyer son dossier (formulaire rempli et pièces jointes) par courrier (envoi en recommandé avec accusé de réception conseillé) à la direction territoriale de l' Ofii compétente.

Attention

le demandeur doit joindre à sa demande la copie des justificatifs correspondants à sa situation.

Les documents à joindre sont les suivants.

Titre de séjour

  • Photocopie du titre de séjour du demandeur (recto/verso) en cours de validité :

  • Carte de résident

  • Carte de résident portant la mention «"résident de longue durée - UE"» délivrée en France

  • Carte de séjour pluriannuelle

  • Carte de séjour temporaire d’une durée supérieure ou égale à 1 an

  • Certificat de résidence d'1 an ou de 10 ans

  • Attestation de demande de renouvellement de titre de séjour

  • Si vous demandez le regroupement familial au profit de votre époux(se) qui réside en France : titre de séjour de votre époux(se)

  • Si vous demandez le regroupement familial au profit de votre époux(se) résidant dans un État distinct de son pays d’origine : titre de séjour de votre époux(se) délivré par le pays de résidence

Documents d’état civil

Ils doivent être accompagnés de leur traduction en langue française établie par un traducteur agréé ou certifiée conforme par une autorité consulaire ou diplomatique française :

  • Copie intégrale de l’acte de mariage avec mentions marginales (avec jugement supplétif si mentionné dans l’acte)

  • Copie intégrale de votre acte de naissance avec mentions marginales (+ jugement supplétif si mentionné dans l’acte)

  • Copie intégrale de l’acte de naissance de votre époux(se) bénéficiaire avec mentions marginales (+ jugement supplétif si mentionné dans l’acte)

  • Copie intégrale de l’acte de naissance de chacun de vos enfants et/ou de votre époux(se) avec mentions marginales. Cela concerne aussi les enfants résidant déjà dans le logement en France (+ jugement supplétif si mentionné dans l’acte)

Si vous êtes ressortissant d’un pays dont la législation autorise la polygamie :

  • Jugement(s) de divorce vous concernant et/ou de votre époux(se) (jugement irrévocable ou définitif si divorce à l’étranger)

  • Déclaration sur l’honneur certifiant que le regroupement familial ne créera pas une situation de polygamie sur le territoire français

Si le regroupement familial est demandé au profit d’un ou plusieurs enfants, selon votre situation :

  • Jugement(s) de divorce vous concernant et/ou de votre époux(se) (jugement irrévocable ou définitif si divorce à l’étranger)

  • Jugement attribuant l’autorité parentale (sauf si le jugement de divorce le précise)

  • Jugement attribuant le droit de garde des enfants (sauf si le jugement de divorce le précise)

  • Lettre de l’autre parent autorisant la venue de l’enfant en France (dont la signature est authentifiée dans les formes prévues par la législation du pays de résidence ou par le consulat de France compétent)

  • Jugement d’adoption

  • Kafala judiciaire algérienne

  • Acte de décès de votre époux(se), de votre premier(ère) époux(se) ou de l’autre parent

  • Décision judiciaire prononçant le retrait de l’autorité parentale de l’autre parent

  • Déclaration d’abandon de l’enfant par l’autre parent, de disparition ou d’absence de l’autre parent auprès du tribunal

  • Livret de famille

  • Attestation de votre époux(se) autorisant la résidence de l’enfant bénéficiaire au domicile

  • Document de circulation pour étranger mineur (DCEM) et/ou certificat de scolarité des enfants présents en France

Lettre d’explication du regroupement familial

Si le regroupement familial n’est pas demandé pour l’ensemble de la famille, vous devez justifier votre demande au regard de l’intérêt du ou des enfants.

Justificatifs de ressources (à produire pour les 12 derniers mois)

Vous êtes salarié

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Contrat de travail ou attestation de travail de l’employeur de moins de 3 mois dûment signée et portant le cachet de l’entreprise (pour les missions d’intérim : fournir uniquement l’attestation de travail de l’employeur)

  • Certificat de travail (si plusieurs employeurs : produire les certificats de chacun d’eux)

  • Bulletins de salaire (pour les missions d’intérim : fournir uniquement l’attestation de travail de l’employeur)

  • Si vous êtes salarié du BTP : justificatifs de versement des congés payés par la Caisse des congés payés du BTP,

  • Justificatifs de versement des indemnités journalières de la sécurité sociale lors d’un arrêt de maladie, congé maternité, congé parental ou d’un accident de travail

Vous êtes commerçant

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Extrait de moins de 3 mois d’inscription au registre du commerce et des sociétés (RCS)

  • Dernier bilan d’activité comptable et compte de résultat de l’exercice ou attestation de revenus établie par le service des impôts

Vous êtes artisan

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Extrait de moins de 3 mois d’inscription au répertoire des métiers

  • Dernier bilan d’activité comptable et compte de résultat de l’exercice ou attestation de revenus établie par le service des impôts

Vous exercez une profession libérale

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Extrait de moins de 3 mois d’inscription au répertoire Sirene

  • Dernier bilan d’activité comptable et compte de résultat de l’exercice ou attestation de revenus établie par le service des impôts

Vous êtes auto-entrepreneur

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Déclaration de création de votre activité au centre de formalités des entreprises (CFE)

  • Livre des recettes, registre des achats et attestation de revenus établie par le service des impôts

Vous êtes demandeur d’emploi

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Relevé de situation récapitulant les droits et le versement d’indemnités par Pôle Emploi

Vous êtes retraité ou personne invalide

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Décision d’attribution d’une pension de vieillesse ou d’invalidité établie par l’organisme payeur et les retraites complémentaires

  • Avis de versement par l’organisme payeur ou attestation de paiement (précisant l’intitulé de chacune des pensions)

Vous touchez l’allocation adulte handicapé (AAH) ou l’allocation supplémentaire d’invalidité (Asi)

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Décision d’attribution de l’allocation

  • Dernière attestation de paiement de l’organisme payeur

Autres situations

  • Dernier avis d’imposition (ou de non-imposition) ou, sinon, celui de l’année précédente ou dernière déclaration de revenus visée par les services fiscaux

  • Attestation bancaire et relevés de compte justifiant de l’origine des revenus et de leur périodicité

  • Pension alimentaire versée ou perçue en vertu d’une décision de justice

  • Si vous vivez en couple : justificatifs de ressources de votre époux(se), partenaire de Pacs ou concubin(e)

Justificatifs de logement

Si vous êtes locataire

  • Justificatif de domicile de moins de 3 mois (dernière facture d’électricité, de gaz, d’eau ou de téléphone fixe) ou attestation d’assurance habitation (si entrée récente dans le logement)

  • Bail

  • Dernière quittance de loyer

Si vous êtes sous-locataire

  • Justificatif de domicile de moins de 3 mois (dernière facture d’électricité, de gaz, d’eau ou de téléphone fixe) ou attestation d’assurance habitation (si entrée récente dans le logement)

  • Engagement de sous-location

  • Justification que cette sous-location est autorisée par un bail pour vous et votre famille

Si vous êtes propriétaire

  • Justificatif de domicile de moins de 3 mois (dernière facture d’électricité, de gaz, téléphone fixe, eau) ou attestation d’assurance habitation (si entrée récente dans le logement)

  • Acte de propriété ou attestation notariale

Si vous êtes hébergé à titre gratuit

  • Justificatif de domicile de moins de 3 mois (dernière facture d’électricité, de gaz, d’eau ou de téléphone fixe) ou attestation d’assurance habitation (si entrée récente dans le logement)

  • Titre de propriété au nom de l’hébergeant

  • Justificatif du lien familial avec l’hébergeant

  • Attestation de domicile établie par l’hébergeant vous accordant l’hébergement, à vous et à votre famille à venir, et précisant la durée de l’hébergement autorisé

  • Si le logement est mis à disposition par l’entreprise : attestation de l’employeur vous accordant l’hébergement, à vous et à votre famille à venir, et précisant la durée de l’hébergement autorisé

  • Justificatif d’identité de l’hébergeant (copie en recto/verso du titre de séjour en cours de validité ou carte nationale d’identité française)

Autres cas

  • Justificatif de domicile de moins de 3 mois (dernière facture d’électricité, de gaz, d’eau ou de téléphone fixe) ou attestation d’assurance habitation (si entrée récente dans le logement)

  • Promesse de location d’un logement

  • Justificatif d’acquisition future d’un logement

Quel est le délai de traitement d’un dossier ?

Instruction de la demande

L' Ofii confie, dans un premier temps, l’instruction du dossier au maire de la commune du domicile du demandeur (ou au maire de la commune où l’étranger envisage de s’établir).

Le maire vérifie si les conditions de ressources et de logement sont remplies. Des agents spécialement habilités peuvent visiter le logement pour vérifier qu’il répond aux conditions minimales de confort et d’habitabilité.

Lorsque le demandeur ne dispose pas encore du logement au moment de la demande, la vérification est effectuée au vu des informations fournies dans le formulaire cerfa n°11437 :

Concerne l’étranger non européen qui souhaite faire venir sa famille par regroupement familial en France et qui ne dispose pas encore du logement prévu pour son hébergement. Les conditions de logement sont évaluées d’après les renseignements fournis dans cette attestation.

L’étranger et le propriétaire ou vendeur du logement doivent y indiquer les informations suivantes :

  • Date de disponibilité

  • Superficie

  • Ensemble des caractéristiques du logement

Si les conditions sont remplies, le regroupement familial peut être autorisé.

Le maire peut aussi vérifier, à la demande du préfet, que l’étranger respecte bien les principes essentiels de la vie familiale en France.

Le maire doit donner son avis sur l’ensemble de ces conditions, dans les 2 mois suivant la réception du dossier ou la demande du préfet. En l’absence de réponse dans ce délai, l’avis du maire est favorable.

Le maire transmet ensuite le dossier avec son avis motivé sur les conditions de ressources et de logement à la délégation concernée de l’Ofii. Celle-ci complète, si besoin, l’instruction et adresse le dossier au préfet pour décision.

Décision du préfet

C’est le préfet du département de résidence du demandeur (à Paris, le préfet de police) qui accepte ou refuse la demande de regroupement familial.

Sa décision doit être notifiée au demandeur dans un délai de 6 mois à compter du dépôt du dossier complet à l’Ofii. En cas de refus, la décision doit être motivée.

Si le préfet n’a pas répondu dans un délai de 6 mois, la demande est refusée (refus implicite).

L’étranger peut contester la décision en formant un recours administratif devant le préfet et/ou le ministre de l’intérieur.

Il peut aussi déposer, dans certains délais, un recours contentieux devant le tribunal administratif territorialement compétent.

Quelles sont les conditions d’entrée et de séjour en France de la famille ?

Demande de visa

Dès que la famille à l’étranger a reçu l’attestation de dépôt de l’Ofii et les pièces d’état civil que vous avez envoyées, chaque membre de la famille doit faire une demande de visa de long séjour auprès du consulat de France en Algérie .

Attention

la famille doit entrer en France dans les 3 mois suivant la délivrance des visas (les frais de voyage sont à la charge de la famille).

Visite médicale

La famille passe une visite médicale une fois arrivée en France.

Le certificat médical remis par l’Ofii à la fin de la visite est indispensable pour pouvoir obtenir un titre de séjour.

Titre de séjour

Les membres de la famille qui s’établissent en France sont mis en possession d’un certificat de résidence. Il est de la même durée de validité que celui de la personne qu’ils rejoignent et porte la mention "vie privée et familiale".

Direction de l’information légale et administrative

01/01/2022

Questions / réponses

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Définitons

Ascendant : Personne dont on est issu : parent, grand-parent, arrière-grand-parent,…​

Jugement supplétif : Décision prise par un tribunal pour remplacer un acte détruit ou qui n’existe pas

Kafala : Transfert de l’autorité parentale validé par une autorité judiciaire dans certains pays du Maghreb

Notification : Formalité par laquelle un acte de procédure ou une décision est porté à la connaissance d’une personne

Pays ayant signé une convention relative à la circulation et au séjour : Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo (Brazzaville), Côte d’ivoire, Gabon, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo

Menace à l’ordre public : Actes lourds (trafic de stupéfiants, usurpation d’identité, aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irréguliers, travail dissimulé, escroqueries, etc.) qui rendent une personne dangereuse dans l’avenir

Abréviations

Ofii : Office français de l’immigration et de l’intégration

BTP : Bâtiment Travaux Publics

Sirene : Système informatique pour le répertoire des entreprises et des établissements

Pacs : Pacte civil de solidarité

Smic : Salaire minimum interprofessionnel de croissance

Pour en savoir plus

Références